L’État manifeste son intérêt pour « acquérir toutes les activités souveraines d’Atos »

Atos est en difficulté depuis des mois. L’action de l’entreprise a ainsi perdue plus de 84 % de sa valeur depuis un peu moins d’un an. Airbus était en piste pour racheter les activités de cybersécurité, mais le projet a finalement été abandoné.

Dimanche, Bruno LeMaire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) expliquait sur LCI avoir manifesté son intérêt « pour acquérir toutes les activités souveraines d'Atos. L'objectif c'est que les activités stratégiques restent sous le contrôle exclusif de la France ».

« Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent en particulier ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre », ajoute l’AFP.

Cette lettre d’intention, n’est pas une action engageante, expliquent nos confrères. Le ministre espère « que l’État ne soit pas seul » et invite donc d’autres acteurs à mettre la main au portefeuille. Selon son cabinet, des discussions sont en cours « depuis plusieurs semaines » avec des industriels.

Commentaires (33)


Je suis pas expert en économie et stratégie d'entreprise, mais j'ai l'impression que c'est plutôt une bonne nouvelle que ces sujets aussi sensibles et critiques soient gérés directement au niveau de l'état. Rien que pour limiter les ingérences étrangères.
C'est très bien que le gouvernement ne laisse pas les activités stratégiques d'Atos se faire la malle à l'étranger, oui.
Par contre, qu'elles soient gérées par l'état, ce n'est pas forcément un bon plan, l'état est généralement un piètre gestionnaire d'entreprises privées. Notamment parce qu'il y a une injonction contradictoire entre l'impératif de rentabilité du privé et l'impératif d'intérêt commun du public. Il y a pas mal d'exemples dans ce sens.

tipaul

C'est très bien que le gouvernement ne laisse pas les activités stratégiques d'Atos se faire la malle à l'étranger, oui.
Par contre, qu'elles soient gérées par l'état, ce n'est pas forcément un bon plan, l'état est généralement un piètre gestionnaire d'entreprises privées. Notamment parce qu'il y a une injonction contradictoire entre l'impératif de rentabilité du privé et l'impératif d'intérêt commun du public. Il y a pas mal d'exemples dans ce sens.
Cela dit nos services publics semblent plutôt se diriger vers une gestion sous le prisme de la rentabilité du privé depuis quelques années...

CharlesP.

Cela dit nos services publics semblent plutôt se diriger vers une gestion sous le prisme de la rentabilité du privé depuis quelques années...
D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.

ForceRouge

D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.
Je vois mal quels bénéfs il peut y avoir avec la police, les hôpitaux ou l'école, à court terme. Ce sont des trucs coûteux, mais qui rapportent à (très) long terme, quand des bons choix sont faits (donc à l'opposé de l'énorme majorité de ceux des 15-20 dernières années).

ForceRouge

D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.
Je pense notamment à la SNCF. Organisme public mais géré de manière privée. Ce qui donne les prix aéronautiques qui montent en fonction de la demande et le nombre de train limité.

Dans un service public, s'il y a 1000 personnes qui veulent faire un certain trajet et que nos trains peuvent accueillir 300 personnes, on met 5 trains par jour, chaque train sera plein à 200/300, donc c'est confortable et il y a assez d'horaires pour tous.
Dans un service privé, on mettrait seulement 3 trains remplis à 300/300. Tant pis pour les 100 qui restent à quai. On a fait 90% de recettes mais avec seulement 3/5 du coût.

https://grisebouille.net/trains/

ForceRouge

D'un autre coté, si les benefs reviennent dans les poches de l'état, ça ne me choque pas plus que ça.
Des bénefs dans ce domaine de hautes performances, il n'y en a guère, c'est bien pour ça qu'il faut des fonds publics, souvent universitaires ou recherche derrière.

tipaul

C'est très bien que le gouvernement ne laisse pas les activités stratégiques d'Atos se faire la malle à l'étranger, oui.
Par contre, qu'elles soient gérées par l'état, ce n'est pas forcément un bon plan, l'état est généralement un piètre gestionnaire d'entreprises privées. Notamment parce qu'il y a une injonction contradictoire entre l'impératif de rentabilité du privé et l'impératif d'intérêt commun du public. Il y a pas mal d'exemples dans ce sens.
Ce n'est pas l'état qui sera le gérant, l'état cherche des partenaires (sociétés privées) pour gérer les activités. Pour faire comme Naval Group il me semble, qui est géré par Thales (qui détient 35%) alors que l'état doit être à 65%.
Mouais, disons plutôt que l'on a forcé la main du gouv. pour le faire vu que personne en Europe n'en voulait même Airbus (Allemagne) a jeté l'éponge.
Ils vont en faire une entité à part et l'appeler Bull?
Tant qu'ils ne reprennent pas le logo de l'arbre, synonyme de plantages. :fumer:
C'est exactement ce que je me disais...
#backtothefuture
Si même une boite privée (Airbus) a lâché l'affaire pour la reprise de tout ou partie d'Atos, ça donne une idée de la situation.
L'Etat voudrait intervenir avec l'appui d'autres institutions privées pour la reprise, c'est pour moi le signe qu'il y a un vrai risque de perte d'argent dans l'histoire, sinon l'Etat y serait aller seul.
Faut pas oublier qu'on parle d'une ESN, le genre de boite avec un turn over qui varie entre 30 et 50%, donc à moins d'avoir des produits rentables appartenant à Atos, aucun intérêt d'acheter car trop dépendant des gros clients friands de leurs prestations.
Il y a trop d'ESN sur le marché et le risque est réel que les clients aillent voir ailleurs quand ça leur chante.
Modifié le 30/04/2024 à 09h45

Historique des modifications :

Posté le 30/04/2024 à 09h44


Si même une boite privée (Airbus) a lâché l'affaire pour la reprise de tout ou partie d'Atos, ça donne une idée de la situation.
L'Etat voudrait intervenir avec l'appui d'autres instituions privées pour la reprise, c'est pour moi le signe qu'il y a un vrai risque de perte d'argent dans l'histoire, sinon l'Etat y serait aller seul.
Faut pas oublier qu'on parle d'une ESN, le genre de boite avec un turn over qui varie entre 30 et 50%, donc à moins d'avoir des produits rentables appartenant à Atos, aucun intérêt d'acheter car trop dépendant des gros clients friands de leurs prestations.
Il y a trop d'ESN sur le marché et le risque est réel que les clients aillent voir ailleurs quand ça leur chante.

Relis la brève : ce n'est pas la partie ESN que l'État veut racheter mais ce qui est stratégique :
supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité


Les supercalculateurs en particulier servent à la dissuasion nucléaire pour faire des simulations depuis que l'on ne fait plus d'essais réels. Les serveurs pour l'intelligence artificielle, c'est assez proche comme activité et ça peut aussi être stratégique. Les 2 derniers sujets sont aussi importants au niveau de la sécurité.

Bref, ce ne sont que des sujets liés à la souveraineté.
C'est là que l'on voit que les Allemands se moquent de la souveraineté, en particulier de celle de la France, même si celle-ci pourrait être une brique de la souveraineté Européenne.

fred42

Relis la brève : ce n'est pas la partie ESN que l'État veut racheter mais ce qui est stratégique :
supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité


Les supercalculateurs en particulier servent à la dissuasion nucléaire pour faire des simulations depuis que l'on ne fait plus d'essais réels. Les serveurs pour l'intelligence artificielle, c'est assez proche comme activité et ça peut aussi être stratégique. Les 2 derniers sujets sont aussi importants au niveau de la sécurité.

Bref, ce ne sont que des sujets liés à la souveraineté.
C'est là que l'on voit que les Allemands se moquent de la souveraineté, en particulier de celle de la France, même si celle-ci pourrait être une brique de la souveraineté Européenne.
Ok pour l'explication, mais ça reste pour moi un faux débat.
Si c'est une question de supercalculateurs servant aux simulations nucléaires, à l'intelligence artificielle etc ... on a le CNRS avec Idris qui possède le supercalculateur Jean Zay, le plus puissant de France : https://www.cnrs.fr/fr/presse/jean-zay-le-supercalculateur-le-plus-puissant-de-france-pour-la-recherche.
L'Etat pourrait très bien s'en servir puisque le CNRS est un établissement public donc la souveraineté on l'a encore chez nous.

Le problème pour moi, c'est que Atos est surendetté et doit rembourser 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d'obligations d’ici fin 2025 et ça fait court pour une boite non rentable.

Même la branche Tech Foundations, regroupant les activités de conseil en informatique, devait être cédée au groupe EPEI de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky mais l’opération a, là aussi, échoué. (https://www.ladepeche.fr/2024/03/19/airbus-renonce-a-racheter-atos-et-fait-plonger-son-action-de-25-a-la-bourse-de-paris-11835232.php#:~:text=Ce%20sera%20finalement%20non.,lui%20c%C3%A9der%20cette%20activit%C3%A9%20strat%C3%A9gique.)

ça fait 2 potentielles acquisitions qui ont capoté, ça fait beaucoup de malchances quand même non ?
ça veut peut être dire que des gens compétents pensent que Atos n'a pas grand chose à vendre, ou pas au prix demandé. Ou alors qu'ils attendent patiemment que Atos s'écroule pour racheter à peu de frais.

lololasticot

Ok pour l'explication, mais ça reste pour moi un faux débat.
Si c'est une question de supercalculateurs servant aux simulations nucléaires, à l'intelligence artificielle etc ... on a le CNRS avec Idris qui possède le supercalculateur Jean Zay, le plus puissant de France : https://www.cnrs.fr/fr/presse/jean-zay-le-supercalculateur-le-plus-puissant-de-france-pour-la-recherche.
L'Etat pourrait très bien s'en servir puisque le CNRS est un établissement public donc la souveraineté on l'a encore chez nous.

Le problème pour moi, c'est que Atos est surendetté et doit rembourser 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d'obligations d’ici fin 2025 et ça fait court pour une boite non rentable.

Même la branche Tech Foundations, regroupant les activités de conseil en informatique, devait être cédée au groupe EPEI de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky mais l’opération a, là aussi, échoué. (https://www.ladepeche.fr/2024/03/19/airbus-renonce-a-racheter-atos-et-fait-plonger-son-action-de-25-a-la-bourse-de-paris-11835232.php#:~:text=Ce%20sera%20finalement%20non.,lui%20c%C3%A9der%20cette%20activit%C3%A9%20strat%C3%A9gique.)

ça fait 2 potentielles acquisitions qui ont capoté, ça fait beaucoup de malchances quand même non ?
ça veut peut être dire que des gens compétents pensent que Atos n'a pas grand chose à vendre, ou pas au prix demandé. Ou alors qu'ils attendent patiemment que Atos s'écroule pour racheter à peu de frais.
C'est un vrai débat : les activités nécessaires pour la souveraineté ne sont pas forcément rentables pour la société qui les fournit. L'État, par contre, peut investir à perte dans de telles activités.

Tu mélanges 2 choses : l'état très mauvais de finances d'Atos, la gestion désastreuse et les activités jugées vitales par le gouvernement. Oui Atos risque de faire faillite mais l'État considère que certaines de ses activités ne peuvent être vendues à l'étranger et doivent rester françaises.

Tu parles de Tech Foundations (48 000 collaborateurs !) qui n'arrive pas à se faire racheter. C'est assez normal si ce n'est pas rentable mais ce n'est pas ça que l'État veut racheter. Tu es hors sujet.

Quant aux supercalculateur, deux points : Jean Zay a été développé par HPE qui n'est pas français, donc bonjour l'indépendance ; ce n'est pas parce que pour le moment on a des calculateurs au niveau qu'il ne faut pas en prévoir de plus performants pour le futur pour rester au bon niveau.

fred42

C'est un vrai débat : les activités nécessaires pour la souveraineté ne sont pas forcément rentables pour la société qui les fournit. L'État, par contre, peut investir à perte dans de telles activités.

Tu mélanges 2 choses : l'état très mauvais de finances d'Atos, la gestion désastreuse et les activités jugées vitales par le gouvernement. Oui Atos risque de faire faillite mais l'État considère que certaines de ses activités ne peuvent être vendues à l'étranger et doivent rester françaises.

Tu parles de Tech Foundations (48 000 collaborateurs !) qui n'arrive pas à se faire racheter. C'est assez normal si ce n'est pas rentable mais ce n'est pas ça que l'État veut racheter. Tu es hors sujet.

Quant aux supercalculateur, deux points : Jean Zay a été développé par HPE qui n'est pas français, donc bonjour l'indépendance ; ce n'est pas parce que pour le moment on a des calculateurs au niveau qu'il ne faut pas en prévoir de plus performants pour le futur pour rester au bon niveau.
Et surtout, pour le supercalculateur, ce n'est pas parce que l'on a JZ que l'on a la propriété intellectuelle dont se sert Atos. Que ce soit les modèles propriétaires ou bien tout simplement les données.

lololasticot

Ok pour l'explication, mais ça reste pour moi un faux débat.
Si c'est une question de supercalculateurs servant aux simulations nucléaires, à l'intelligence artificielle etc ... on a le CNRS avec Idris qui possède le supercalculateur Jean Zay, le plus puissant de France : https://www.cnrs.fr/fr/presse/jean-zay-le-supercalculateur-le-plus-puissant-de-france-pour-la-recherche.
L'Etat pourrait très bien s'en servir puisque le CNRS est un établissement public donc la souveraineté on l'a encore chez nous.

Le problème pour moi, c'est que Atos est surendetté et doit rembourser 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d'obligations d’ici fin 2025 et ça fait court pour une boite non rentable.

Même la branche Tech Foundations, regroupant les activités de conseil en informatique, devait être cédée au groupe EPEI de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky mais l’opération a, là aussi, échoué. (https://www.ladepeche.fr/2024/03/19/airbus-renonce-a-racheter-atos-et-fait-plonger-son-action-de-25-a-la-bourse-de-paris-11835232.php#:~:text=Ce%20sera%20finalement%20non.,lui%20c%C3%A9der%20cette%20activit%C3%A9%20strat%C3%A9gique.)

ça fait 2 potentielles acquisitions qui ont capoté, ça fait beaucoup de malchances quand même non ?
ça veut peut être dire que des gens compétents pensent que Atos n'a pas grand chose à vendre, ou pas au prix demandé. Ou alors qu'ils attendent patiemment que Atos s'écroule pour racheter à peu de frais.
[...] Ou alors qu'ils attendent patiemment que Atos s'écroule pour racheter à peu de frais.[...]
C'est exactement ça.

Si tu n'a besoin que de la voiture pourquoi acheté la caravane au pneu crevé qui est vendu avec...

lololasticot

Ok pour l'explication, mais ça reste pour moi un faux débat.
Si c'est une question de supercalculateurs servant aux simulations nucléaires, à l'intelligence artificielle etc ... on a le CNRS avec Idris qui possède le supercalculateur Jean Zay, le plus puissant de France : https://www.cnrs.fr/fr/presse/jean-zay-le-supercalculateur-le-plus-puissant-de-france-pour-la-recherche.
L'Etat pourrait très bien s'en servir puisque le CNRS est un établissement public donc la souveraineté on l'a encore chez nous.

Le problème pour moi, c'est que Atos est surendetté et doit rembourser 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d'obligations d’ici fin 2025 et ça fait court pour une boite non rentable.

Même la branche Tech Foundations, regroupant les activités de conseil en informatique, devait être cédée au groupe EPEI de l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky mais l’opération a, là aussi, échoué. (https://www.ladepeche.fr/2024/03/19/airbus-renonce-a-racheter-atos-et-fait-plonger-son-action-de-25-a-la-bourse-de-paris-11835232.php#:~:text=Ce%20sera%20finalement%20non.,lui%20c%C3%A9der%20cette%20activit%C3%A9%20strat%C3%A9gique.)

ça fait 2 potentielles acquisitions qui ont capoté, ça fait beaucoup de malchances quand même non ?
ça veut peut être dire que des gens compétents pensent que Atos n'a pas grand chose à vendre, ou pas au prix demandé. Ou alors qu'ils attendent patiemment que Atos s'écroule pour racheter à peu de frais.
L'Etat pourrait très bien s'en servir puisque le CNRS est un établissement public donc la souveraineté on l'a encore chez nous.

Sauf qu'on a pas l'habitude de mélanger torchon et serviette quand il s'agit de la Défense Nationale. Pour avoir bossé plusieurs années au centre DAM j'en sais quelque chose. Jamais on ne portera les modèles nucléaires sur des calculateurs de recherche civil. (Juste comme ça en aparté avec les nouvelles extensions qui sont réalisés sur Jean ZAY actuellement il va être encore plus puissant). Mais les simulations nucléaires entre autre continueront de fonctionner sur EXA1 HF ATOS qui est dédié à ça donc la souveraineté on a pas de problème à ce niveau. Le problème viendrait si on perdait le fournisseur de matériel... c'est là que ça coince justement.
Ce n'est pas Atos qui est racheté par l'état, mais Bull, sans rapport avec l'ESN.
Bref, retour en 1982 avec la nationalisation de Bull.
Ca me rappelle l'adage :
privatiser les bénéfices, nationaliser les pertes
ça me rappelle EDF aussi ...
Qui n'a jamais été aussi faux donc
Sauf erreur, l'état a racheter EDF bien moins cher que ce qui avait été récolté lors de l'ouverture au marché

ForceRouge

Sauf erreur, l'état a racheter EDF bien moins cher que ce qui avait été récolté lors de l'ouverture au marché
L'état a vendu une entreprise qui allait très bien et a racheté moins cher certes mais une entreprise qui va très très mal. Une bien mauvaise affaire financièrement parlant.
Donc l'adage privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes s'appliquerait très bien aussi.

Même si en l'occurrence c'est un poil plus compliqué que ça comme histoire (mais avec encore plus de privatisation des bénéfices in fine).

_Fabien_

L'état a vendu une entreprise qui allait très bien et a racheté moins cher certes mais une entreprise qui va très très mal. Une bien mauvaise affaire financièrement parlant.
Donc l'adage privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes s'appliquerait très bien aussi.

Même si en l'occurrence c'est un poil plus compliqué que ça comme histoire (mais avec encore plus de privatisation des bénéfices in fine).
Peut-être que j'ai tord, (j'irai cherché les chiffres après) mais à mon niveau de connaissance, la nation (l'Etat n'étant que l'instrument), à racheter EDF avec ses dettes. Ce qui change juste de prix de l'action à la vente versus prix de l'action à l'achat.


PS :
Cours de bourse : https://live.euronext.com/fr/product/equities/FR0010242511-XPAR
Modifié le 02/05/2024 à 09h03

Historique des modifications :

Posté le 02/05/2024 à 08h51


Peut-être que j'ai tord, (j'irai cherché les chiffres après) mais à mon niveau de connaissance, la nation (l'Etat n'étant que l'instrument), à racheter EDF avec ses dettes. Ce qui change juste de prix de l'action à la vente versus prix de l'action à l'achat.

Sauf que la c'est l'inverse.

carbier

Sauf que la c'est l'inverse.
Ah bon, les actions vont être rachetées à leur prix d'achat ?
Ce serait effectivement dommage que la gestion du traitement de nos "chères" contraventions puisse être récupérée par un pièce rapportée... :-)
supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité


Tu places ça dans quelle catégorie les contraventions ?

fred42

supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité


Tu places ça dans quelle catégorie les contraventions ?
Intelligence artificielle? 🤪

fred42

supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité


Tu places ça dans quelle catégorie les contraventions ?
Pour répondre, il aurait fallu qu'il ait lu autre chose que le titre.
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